Encore un mystère, ca vous dit ?
Edmond est le seul des 3 enfants (connus à ce jour) de Marie à n'avoir pas été du voyage vers Paris.
Il n'y a absolument aucune trace de son abandon à Paris en même temps qu'Oscar et Marie-Antoinette. Nous savons pourtant qu'Edmond s'est marié en 1895 dans l'Aisne. Il a donc survécu. Nous avons ainsi supposé que pour une raison qui nous est inconnue Edmond a été abandonné à sa naissance.
Nous prenons alors la décision d'adresser un nouveau courrier aux AD de la Somme (merci à eux au passage de leur aide !) afin de rechercher une éventuelle trace de l'abandon d'Edmond entre sa naissance en mars 1864 et 1866, date à laquelle Marie se trouvait à Paris et a abandonné ses deux autres enfants.
"Malheureusement", les AD de la Somme n'ont trouvé aucun dossier correspondant à Edmond parmis les enfants assistés d'Abbeville. Ni dossier, ni immatriculation aux registres des enfants en dépôt ou assistés...
Qu'a-t-il bien pu advenir d'Edmond entre 1864 et son mariage ? Pourquoi n'a-t-il pas fait partie du voyage à Paris ? A-t-il été placé aux hospices d'Abbeville après 1866 ? Dans ce cas où était-il lorsque Marie à quitté la ville ?
Plusieurs pensées s'insinuent :
- Edmond était en nourrice à cette époque et Marie est partie pour Paris sans prévenir, en le laissant aux "bons soins" de celle qui s'en occupait ... Elle serait partie uniquement avec son fils aîné, Oscar, et Marie-Antoinette alors nouveau-né.
- Edmond aurait pu également être accueilli par un proche de Marie. Elle l'y aurait laissé pensant peut-être pouvoir le récupérer plus tard ?... Les prénoms Oscar et Edmond sont des prénoms que nous avons rencontrés à plusieurs reprises dans les registres de la Somme ce qui n'a pas été la cas dans les registres du Nord Pas-de Calais ou de Paris. L'idée que Marie puisse avoir vécu dans la Somme au moment de sa première grossesse (en 1860) nous a traversé l'esprit... Mais aucune information objective à mettre dans notre escarcelle...
Concernant plus directement Marie, nous n'avons toujours pas eu le temps ni l'opportunité de consulter les registres d'écrous de 1866 de la prison St Lazare aux archives de Paris.