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Oscar, Marie et les Autres...

Oscar, Marie et les Autres...
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20 août 2015

Attention à l'inattention !

 

attention 1

 

Vigilance doit être le maître mot en généalogie. Il est aisé de lire dans les actes et tables décennales ce que nous souhaitons y trouver... J'en veux pour preuve ce que j'avançais dans mon post d'hier... Il est si facile de lire un "a" à la place d'un "o", surtout lorsque notre vision finit par se brouiller à force de voir défiler des lignes, des pages, des registres entiers d'une écriture plus ou moins facilement déchiffrable.

Je suis donc dans l'obligation de corriger une de ces erreurs de lecture, qui nous arrangeait bien pourtant.

Là où j'étais certaine d'avoir trouvé la présence d'une famille CALLARY à Laon, il s'agit en fait de la famille CALLORY. L'orthographe si proche, la profession exercée par le chef de famille, la mention d'une décoration de la Légion d'Honneur, tout comme Antoine Bernard Ferdinand CALLARY, m'auront induite en erreur.

Cela ne remet peut-être pas en cause notre scénario mais le lien possible entre Abbeville et Laon est balayé d'un revers de main.

 

Les recherches sur Edmond VINCENT nous apportent aujourd'hui quelques précisions. Nous savions déjà qu'Edmond était décédé le 8 juillet 1902 à l'âge de 38 ans, mais nous ne pouvions avoir accès à son acte de décès en ligne. C'est chose possible maintenant et nous apprenons qu'il est décédé à l'Hôtel Dieux de Laon, laissant orphelin un petit garçon de 6 ans.

Pour rappel, Edmond et sa famme Virginie Augustine DUCHESNE avaient donné naissance à deux garçons, Edmond et Victor. Victor est décédé quelques jours après sa naissance en 1898. Virginie DUCHESNE décèdera quelques mois plus tard.

L'autre fils, l'aîné, se nomme Edmond, André VINCENT. L'accessibilité aux fiches matricules nous fournit plusieurs éléments :

- En 1916, au moment de son recensement militaire, Edmond André demeure à Juilly en Seine et Marne

- Il exerce la profession d'ouvrier agricole

- Il a épousé Odile Eugénie CHARLES le 26 avril 1919 à Meaux (information que nous détenions déjà)

- Sa description : cheveux chatains, yeux bleus, front moyen, nez rectiligne, visage ovale, il mesurait 1m70.

- Il a toujours vécu à Meaux, au moins depuis son mariage

- Il est décédé le 13 janvier 1926 à l'aube de ses 30 ans

Nous ne savons ni où ni comment a grandi Edmond André depuis ses 6 ans. Nous ne savons pas non plus s'il a une décendance.

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19 août 2015

Et si...

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 Repartons sur la trace d'Edmond dont nous ne savons rien de son parcours entre sa naissance le 4 mars 1864 à Abbeville (Somme) et son mariage dans l'Aisne à 31 ans. Nous rappelons que, contrairement à Oscar et Marie-Antoinette, Edmond n'était pas du voyage à Paris. Il n'y a aucune mention d'un quelconque abandon à Abbeville ou Amiens.

 

Nous émettons une hypothèse de scénario.

En 1864, Marie est femme de chambre au sein d'une famille bourgeoise au 141 rue St Gilles à Abbeville. Elle se fait engrosser par un hommes de la maison, probablement son employeur ou son fils. Edmond naît et Marie est contrainte d'abandonner ou de confier le nouveau-né, de préférence loin du lieu où vit son géniteur. Pourquoi pas Laon (ville où demeure Edmond au moment de son mariage).

Scénario farfelu nous direz-vous ? Peut-être pas tant que ça...

 

L'acte de naissance d'Edmond stipule que : 

- Marie demeure 141 rue St Gilles à Abbeville

- elle est femme de chambre

- les témoins présents lors de la déclaration de naissance par le médecin, Charles François Vacossin, se nomment Zéphirin ROBERT et Pierre, Adrien PETIT.

 

Nous nous référons alors au recensement de 1851, le plus proche de la période qui nous intéresse. Le recensement suivant disponible date de 1881...

Nous consultons la composition du foyer qui vit alors au 141 rue St Gilles :

- DUPONT (Femme CALLARY) Charlotte - Propriétaire - 56 ans

- CALLARY Ferdinand - Propriétaire -  29 ans

- BRAY Amboisine - Domestique - 36 ans

- VERNON Geneviève - Domestique - 28 ans

- PETIT Pierre - Domestique - 38 ans

Bingo ! Nous retrouvons Pierre PETIT dans ce foyer celui-là même qui sera témoin 13 ans plus tard lors de la déclaration de naissance d'Edmond ! Nous pensons pouvoir raisonnablement déduire qu'en 1864 Marie vivait et travaillait chez la famille CALLARY.

Qu'elle ait pu avoir des relations, plus ou moins consenties, avec Ferdinand CALLARY ne nous paraît pas totalement irréaliste. C'était même chose assez courante à l'époque. Certes nous ne pouvons être certaines que Ferdinand CALLARY demeurait encore dans cette maison en 1864. Peut-être seule Charlotte CALLARY y résidait... ou pas... Peut-être devons nous aussi considérer que Pierre PETIT est un géniteur potentiel... peut-être... Peut-être aussi y avait-il en 1864 un troisième homme présent dans ce foyer... c'est possible... Peut-être que le père d'Edmond est extérieur à ce foyer... c'est aussi envisageable...

Mais comme nous n'avons rien d'autre à nous mettre sous la dent pour le moment et que l'intuition nous guide sur ce chemin, approfondissons nos recherches sur Ferdinand CALLARY.

Josse Ferdinand CALLARY (dit ferdinand Callary) est né le 2 septembre 1822 à Abbeville. Il est le fils d'Antoine Bernard Ferdinand CALLARY et de Charlotte Jossine LEFEBVRE D'HARDICOURT. Ils se sont mariés le 15 juillet 1820 à Abbeville. Au passage nous constation que le nom de jeune fille de Charlotte CALLARY diffère de celui mentionné dans le recensement de 1851. Nous pensons qu'il s'agit d'une erreur de retranscription dans le recensement.

Antoine CALLARY est né le 24 juillet 1795 à Chartres. Au moment de son mariage, il est sous lieutenant au premier régiment de la garde royale, en garnison à l'école royale militaire de Paris. Il sera décoré de l'ordre royal de la légion d'honneur le 20 novembre 1844. Charlotte LEFEBVRE D'HARDICOURT est fille de notable. Son père est propriétaire à Abbeville,  ancien avocat et juge au tribunal civil.

Revenons au fils, Josse Ferdinand Callary. Les seules informations sur Abbeville que nous trouvons concernent sa naissance, sa présence au 141 rue St Gilles en 1851 et sa présence sur les listes électorales en 1849. Sinon, rien... Pas de mariage, pas de naissance dont il aurait assumé la paternité, pas de décès. En 1881 lui et sa mère ne demeurent plus au 141 rue St Gilles. Dans la communue d'Abbeville la famille CALLARY, et même au delà le patronyme CALLARY, sont inexistants.

Nous tentons de rechercher sur Geneanet, et autres sites du même acabit, ce que nous pouvons trouver sur ce patronyme. Le résultat est quasi vierge. CALLARY semble peu courant ; en tout état de cause très peu répandu dans le nord de la France.

 

Poursuivant notre idée que Josse Ferdinand CALLARY a pu contraindre Marie à se séparer d'une manière ou d'une autre d'Edmond à Laon, nous effectuons des recherches sur l'éventuelle présence du patronyme dans cette commune.

Bonne pioche ! 

- Naissance le 12 mai 1870 de CALLARY Charles Achille Albert. Fils de Gustave Aimé Henri CALLARY, 47 ans - Capitaine de gendarmerie, chevalier de la légion d'honneur - et de Mélanie Villemenot, 37 ans.

 

Peut-être que nous faisons complètement fausse route mais la présence de CALLARY à Laon nous paraît assez grosse pour n'être qu'une coincidence.

Nous adressons sur le champ une demande aux archives de l'Aisne pour tenter de retrouver un éventuel dossier d'Edmond VINCENT parmi les enfants assistés de l'Aisne. A suivre...

 

 

 

 

 

22 avril 2014

Saint-Lazare, pas de miracle !

 

St Lazare

 

 

Nous voici de retour après une longue, très longue pause généalogique !

 

Nous reprenons nos recherches là où nous les avions laissées : Pourquoi Marie a-t-elle été emprisonnée ?

Nous avions alors émis l'hypothèse qu'elle avait pu être incarcérée à la prison de St Lazare, qui était alors la prison qui accueillait les femmes.

Mardi 15 avril, je profite de ma semaine de congés pour me rendre aux archives de Paris espérant pouvoir consulter les registres d'écrous de l'établissement. Finalement j'apprendrai que les registres d'écrous ne sont pas gardés sur le site de Paris mais dans les locaux annexes et je ne pourrai les obtenir que sous 3 jours.

Prisca et moi programmons donc de retourner aux archives le samedi suivant.

 

Samedi 19 avril 2014 :

A notre arrivée, deux énormes registres nous attendent ! Je suis toujours très impressionnée de prendre possession de tels monstres, âgés parfois de centaines d'années, avec leurs pages jaunies et friables...

Nous connaissons la date approximative de l'incarcération de Marie VINCENT : autour du 14 mai 1866. Nous savons qu'à cette date ses enfants, Marie-Antoinette et Oscar, ont été mis en dépôt aux Hospices de Paris à la demande de la Préfecture de Police. Et nous savons également que Marie était encore à Abbeville début mars de la même année à la naissance de sa fille. Le champ des recherches est ainsi réduit. Malheureusement, même au delà des dates mentionnées, nous ne trouvons pas trace du passage de Marie VINCENT à la prison de Saint-Lazare.

C'est une grosse déception. D'autant plus que nous savons que les recherches, en matière judiciaire notamment, sont limitées à Paris en raison de la destruction d'un grand nombre de documents sous la Commune en 1871. Cela a été le cas pour les documents détenus au Palais de Justice qui a été incendié.

 

Nous avions imaginé, assez naïvement, que lorsque l'on parlait de la détention de Marie VINCENT, il s'agissait forcément qu'elle avait été incarcéré dans une prison pour femme de la capitale. Après quelques recherches, nous nous apercevons qu'il peut y avoir d'autres alternatives.

Dans le dossier d'enfants assisté d'Oscar VINCENT, nous avons appris qu'il avait été abandonné en raison de l'extrême indigence de sa mère. Cela nous amène à penser qu'il y a une probabilité assez forte que Marie ait été arrêtée pour mendicité. Dans ce cas, il se peut qu'elle ait été admise ensuite dans l'un des deux dépôts de mendicité de la ville de Paris : le dépôt de mendicité de Villers-Cotterets ou le dépôt de mendicité de Saint-Denis. C'est une piste à explorer sérieusement mais les archives de Paris ne détiennent pas les registres d'écrous de ces établissements.

Nous pensons ensuite aux archives de la Préfecture de Police de Paris. En consultant l'état actuel des fonds, il semble que nous puissions avoir accès à certains registres d'écrous de ces dits dépôts de mendicité. Aussi, il existe un registre des dépôts près la Préfecture de Police pour la période 1823-1873. Afin de tenter de faire un point précis des sources qui pourraient nous être utiles, nous leur écrivons leur détaillant nos recherches. A suivre...

 

 

En quête d'informations sur le fonctionnement de la justice de cette époque, je tombe sur un article tiré de la Revue des Deux Mondes daté de 1887 et voici en résumé ce que l'on y apprend :

A Paris, la Préfecture de Police disposait d'un dépôt central dans lequel était détenu provisoirement toutes les personnes arrêtées dans la ville. Il y avait un secteur pour les hommes et un secteur pour les femmes. On ne restait pas très longtemps au dépôt central ; tout au plus quelques jours.

 

Ensuite 3 scénarii coexistaient :

1- La grande instruction : 

Les hommes étaient envoyés à la Prison de Mazas et les femmes à la Prison de St-Lazare où ils étaient incarcérés en attendant que leur affaire soit instruite et qu'il soient jugés.

2- La citation directe : 

Le prévenu est envoyé directement devant le tribunal de Police Correctionnelle. Il est alors de passage au dépôt judiciaire appelé dans le milieu "la souricière". Il y est détenu en attendant d'être jugé.

3- Les "sans-suite" : 

Dans ce cas, il n'est donné aucune suite à l'arrestation. Le "sans-suite" peut être décrété dans les bureaux de la Préfecture de Police et pas forcément devant le parquet. Le prévenu est alors libéré et dans de nombreux cas ne sait où aller car sans domicile ni ressources.

Cette dernière situation nous ramène à l'indigence de Marie VINCENT. A l'époque la justice faisait une différence entre vagabondage et mendicité. Le vagabond était toujours emprisonné. Le mendiant, lui, ne l'était que si la ville disposait d'un dépot de mendicité. Dans le cas contraire on pouvait considérer qu'il "avait une excuse".

Cet article est très intéressant en ce sens qu' il peut nous laisser penser que Marie a peut-être bénéficié d'un sans suite ou bien qu'elle a pu être dirigée vers un dépot de mendicité.

Voici nos prochaines pistes à creuser !

20 mai 2013

Encore un mystère, ca vous dit ?

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Edmond est le seul des 3 enfants (connus à ce jour) de Marie à n'avoir pas été du voyage vers Paris.

Il n'y a absolument aucune trace de son abandon à Paris en même temps qu'Oscar et Marie-Antoinette. Nous savons pourtant qu'Edmond s'est marié en 1895 dans l'Aisne. Il a donc survécu. Nous avons ainsi supposé que pour une raison qui nous est inconnue Edmond a été abandonné à sa naissance.

Nous prenons alors la décision d'adresser un nouveau courrier aux AD de la Somme (merci à eux au passage de leur aide !) afin de rechercher une éventuelle trace de l'abandon d'Edmond  entre sa naissance en mars 1864 et 1866, date à laquelle Marie se trouvait à Paris et a abandonné ses deux autres enfants.

"Malheureusement", les AD de la Somme n'ont trouvé aucun dossier correspondant à Edmond parmis les enfants assistés d'Abbeville. Ni dossier, ni immatriculation aux registres des enfants en dépôt ou assistés...

Qu'a-t-il bien pu advenir d'Edmond entre 1864 et son mariage ? Pourquoi n'a-t-il pas fait partie du voyage à Paris ? A-t-il été placé aux hospices d'Abbeville après 1866 ? Dans ce cas où était-il lorsque Marie à quitté la ville ?

Plusieurs pensées s'insinuent :

- Edmond était en nourrice à cette époque et Marie est partie pour Paris sans prévenir, en le laissant aux "bons soins" de celle qui s'en occupait ... Elle serait partie uniquement avec son fils aîné, Oscar, et Marie-Antoinette alors nouveau-né.

- Edmond aurait pu également être accueilli par un proche de Marie. Elle l'y aurait laissé pensant peut-être pouvoir le récupérer plus tard ?... Les prénoms  Oscar et Edmond sont des prénoms que nous avons rencontrés à plusieurs reprises dans les registres de la Somme ce qui n'a pas été la cas dans les registres du Nord Pas-de Calais ou de Paris. L'idée que Marie puisse avoir vécu dans la Somme au moment de sa première grossesse (en 1860) nous a traversé l'esprit... Mais aucune information objective à mettre dans notre escarcelle...

Concernant plus directement Marie, nous n'avons toujours pas eu le temps ni l'opportunité de consulter les registres d'écrous de 1866 de la prison St Lazare aux archives de Paris.

12 avril 2013

// Arrêt sur Image

 

Pause

Bientôt 8 mois qu'Oscar, Marie et les Autres... a vu le jour.

Profitons de cette période calme dans nos recherches pour nous arrêter un peu, appuyer sur la touche "// Pause", nous retourner sur le chemin parcouru, établir un bilan sur notre puzzle familial, ses pièces éparpillées aux quatre coins de l'histoire.

Il est parfois excitant, mais aussi effroyable, de contater le gap entre la réalité et l'histoire fantasmée par Oscar. Une origine, un passé qu'il s'était inventés pour exister, pour se raconter à sa femme - Rosalie -  et à ses sept enfants - Oscar, Alexandre, Berthe, Henriette, Noël, Rosalie et Marie - comme tout époux, comme tout père de famille, comme tout homme "respectable".

Un passé qu'il s'était inventé ou réinventé...

En effet, quels souvenirs conscients Oscar, abandonné à l'âge de 5 ans 1/2, a-t-il pu garder de sa mère, de l'existence de sa soeur, Marie-Antoinette, et à fortiori de son frère Edmond ? Quelles empruntes laissées dans l'inconscient ont pu le guider pour raconter SA vérité : Oscar VINCENT, fils naturel de Marie VINCENT - enseignante révoquée et  bannie par ses parents car tombée enceinte hors mariage - et d'un russe dimicilié à Paris en 1860. Oscar VINCENT, que sa mère n'a pas complètement rayé de son existence, puisqu'elle aurait tenté de lui adresser de l'argent alors qu'il vivait la perte de son fils aîné à la mine. Argent qu'Oscar, par fierté, a refusé. Oscar que sa mère a tenté d'approcher même, en lui donnant un mystérieux rendez-vous, dans un bar du Pas-de-Calais ; mais qui n'a pas osé aller au bout de son initiative...

Quel beau roman ! Quel suspense !

Et nous y avons cru... Un temps...

 

La réalité s'avère bien plus noire, comme tout droit sortie d'une oeuvre de Zola, où se mèlent le poids de la misère et du déshonneur, l'obscurité et l'insalubrité d'une cellule pénitentiaire, le lourd héritage d'un triple abandon, le voile du deuil et la rudesse de la mine.

Quatre destins que la vie à mis à l'épreuve : 

  • Marie, dont nous ne savons strictement rien depuis sa naissance à Paris vers 1835, jusque 1860 point de départ d'une descente aux enfers. Marie et ses trois grossesses illégitimes qui nous laissent songeuses quant aux véritables fautifs. Domestique lors de ses deux dernières maternités, il n'est pas surréaliste de craindre l'exercice d'un abus de pouvoir d'un employeur peu vertueux. Marie qui a sombré dans l'indigence, emprisonnée à Paris, peut-être coupable d'avoir voulu subvenir au besoins élémentaires de ses enfants... en volant ?... en mendiant ? ... en se prostituant ?
  • Oscar, petit garçon arraché à sa mère à 5 ans 1/2 par les forces de l'ordre, devenu un homme sévère au caractère bien termpé, comme une nécessaire carapace pour survivre puis vivre. Oscar qui a tenté de légitimer son existence en aménageant la réalité. Oscar qui a affronté la rudesse de la mine dès que son âge l'a permis. Oscar qui a reçu de la vie sept enfants ; cette même vie lui a en repris deux avant l'heure.
  • Edmond, que Marie semble avoir le moins assumé de ses trois enfants et dont le sort se résume, pour l'heure, à une multitude d'interrogations. Pourquoi Edmond, qui a vécu jusque 38 ans, n'est pas aux côtés de ses frère et soeur au moment de leur abandon à Paris en 1866 ? Pourquoi Edmond ne porte-t-il qu'un seul prénom contrairement à Oscar et Marie-Antoinette ? Edmond a-t-il été abandonné dès sa naissance ? Si cela est le cas, pour quelle raison ? Quelles circonstances auraient pu déclencher chez sa mère cette mise à l'écart immédiate ? Edmond qui, au regard de son acte de mariage, a cru toute sa vie qu'il était le premier (et le seul ?) enfant de Marie...
  • Marie-Antoinette, décédée à l'aube de ses 7 mois, quelque part, sans doute, entre la commune où elle avait été placée provisoirement en nourrice et Paris. Marie-Antoinette qui, si elle avait vécu, aurait pris racine dans la Somme, et non dans le Nord au côté de son frère Oscar, car les services des Hospices de la Seine ont omis de signaler qu'elle avait un frère.

Et c'est sans compter les victimes collatérales de cet imbroglio généalogique : les générations suivantes... Mais ceci est une autre histoire, dont la psychogénéalogie fait son affaire.

Marie, Oscar, Edmond, Marie Antoinette, nous avons encore de grands moments à passer ensemble !  

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7 mars 2013

Petite Marie-Antoinette...

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La généalogie est un savant mélange d'enquêtes, de casse-têtes chinois, de jeux de patience et de hasard. A cela, si vous ajoutez une once d'intuition, vous avez le cocktail parfait !

Nous avions eu l'intuition, justement, que Marie-Antoinette VINCENT avait peut-être été adressée aux hospices des enfants assistés d'Abbeville car c'est dans cette même ville qu'elle a vu le jour le 1er mars 1866. Et nous avions vu juste. Les Archives Départementales de la Somme, que nous avions contactées, nous ont confirmé qu'ils possédaient bien le dossier de la demi-soeur d'Oscar et que, moyennant le règlement des frais de reprographie et d'expédition, il leur était possible de nous en adresser une copie.

Un bon mois et demi de patience et d'impatience mélées, et enfin nous tenons entre nos mains le fameux document. Il est un peu plus fourni, en terme de correspondance, que celui d'Oscar.

 

Premier élément primordial que nous apprenons : Marie-Antoinette serait décédée à Paris le 9 septembre 1866, à l'âge de 6 mois. Son admission à Abbeville avait été validée mais le transfert n'avait pas encore eu lieu. Le lieu et la date de son décès son mentionnés dans un courrier à l'attention de l'Inspecteur des Enfants Assistés. Le dossier ne contient pas l'acte de décès.

Notre première démarche a bien sûr été de chercher mention du dit décès dans les tables décennales des 20 arrondissemnts de Paris. Mais les recherches se sont avérées infructueuses... Comme nous possédons la date exacte de l'événement, nous avons ensuite consulté les registres de décès. Mais une nouvelle fois, aucune trace de Marie-Antoinette Eudoxie VINCENT. Les erreurs et omissions n'étant pas vraiment rares à cette époque, nous avons entrepris de consulter à nouveau les registres de décès mais cette fois entre le 14 juin 1866 (date de l'abandon) et le 31 décembre 1866. Le travail est en cours et pour le moment toujours rien à signaler.

Nous emettons une hypothèse qui pourrait expliquer cette absence dans les registres de Paris : Marie-Antoinette ne serait pas décédée exactement à Paris mais dans l'une des pouponnières des hospices des enfants assistés. Pouponnières qui pourraient bien se situer en "banlieue" à l'époque... La préfecture de la Somme aurait alors fait un raccourci en mentionnant Paris dans son courrier. Cette supposition nous paraît très vraissemblable. D'autant plus que le dossier que nous ont adressé les archives de la Somme ne contient pas de bordereau pouvant laisser penser que Marie a été placé provisoirement en province, comme ça avait été le cas pour Oscar. Maintenant il nous reste à savoir dans quelles communes se trouvaient ces fameuses pouponnières...

Dans ce dossier, nous obtenons confirmation que le choix d'envoyer Marie-Antoinette à Abbeville résulte bien du fait que sa mère, Marie VINCENT, y était domiciliée à la naissance de l'enfant. Mais une autre lettre attire notre attention et nous apprend que les hospices des enfants assistés faisaient en sorte, dans la mesure du possible, que les enfants d'une même fratrie soient réunis dans le même placement et que, dans le cas d'Oscar et de Marie-Antoinette, il y a eu dysfonctionnement. Bien evidemment, cela n'aurait rien changé au final puisque Marie-Antoinette est décédée avant son placement mais cela nous en apprend un peu plus sur le traitement des enfants abandonnés de l'époque et sur nos ancêtres en particulier.

Nous continuons inlassablement notre quête et notre enquête, à la recherche de l'acte de décès de la petite Marie-Antoinette, mais également des raisons de l'incarcération de sa mère (nous attendons des éléments nous permettant de consulter les registres d'écrous aux archives de Paris) et de ce qu'il est advenu de l'autre enfant de la fratrie : Edmond VINCENT. Edmond, né en 1864 lui aussi à Abbeville, ne faisait pas partie du "voyage" pour Paris. Nous savons qu'il a survécu car nous avons retrouvé son acte de mariage à Laon (02). Nous supposons qu'il a pu être abandonné par sa mère à sa naissance. Cependant, la demande que nous avions faite aux archives de la Somme concernant Marie-Antoinette contenait aussi une demande relative à Edmond. Mais la réponse des archives ne le mentionne à aucun moment. Nous allons donc réitérer notre demande...

 

 

26 janvier 2013

Vous avez dit Registres d'Ecrous ?

registre écrou

Voici une dizaine de jours, nous avons adressé un mail aux archives de Paris dans le but d'avoir une idée plus précise des documents à consulter sur l'incarcération de Marie VINCENT en 1866.

Nous apprenons alors qu'il nous sera impossible de retrouver trace de sa condamnation car les archives judiciaires antérieures à 1871 ont disparues dans l'incendie du Palais de Justice et n'ont jamais été reconstituées.

Par contre, il nous sera tout à fait possible de consulter les registres d'écrous des différentes prisons parisiennes !

Que peuvent contenir exactement ces registres d'écrous ?

En fonction de l'époque et de la rigueur avec laquelle le registre aura été complété, il se pourrait que nous obtenions des renseignements précieux pour nos recherches.

Ce registre se présente de façon chronologique, dans l'ordre de mise sous écrou. Une double page comprenant 11 colonnes est consacré au détenu et peut recéler un grand nombre d'informations :

  • L'état civil de la personne : ses nom, prénoms, date et lieu de naissance (parfois seulement son âge... Nous espérons que ce ne sera pas le cas pour Marie...). A partir d'une certaine période la filiation y était également transcrite, mais je crains que la date qui nous intéresse ne soit pas concernée par ces précisions... Le domicile et la profession y sont également consignés.
  • La description de l'individu et la façon dont il était vêtu à son entrée comme à sa sortie de prison
  • Le motif de son incarcération, la date du jugement et les dates d'entrée et de sortie
  • La transcription du jugement, mais sans beaucoup de détails la plupart du temps
  • Les changements de situation du détenu

Nous ne pouvons être sûres que les données concernant notre arrière-arrière-grand-mère seront très complètes mais rien qu'une date de naissance plus précise que ce que nous détenons actuellement nous comblerait... Oui, bon, c'est vrai, nous en espérons un peu plus tout de même ;-)

Il ne nous reste plus qu'à programmer une nouvelle visite aux archives de Paris dans les semaines à venir !

 

 

15 janvier 2013

Un arbre pour clarifer la situation...

Faisons une petite pause récapitulative des derniers éléments collectés depuis une semaine.

Cela tient rapidement dans l'arbre généalogique de la descendance proche de Marie :

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A compléter très probablement lorsque nous saurons ce qu'il est advenu de Marie Antoinette !

Nous pouvons également d'ores et déjà noter que Edmond Junior a lui aussi été orphelin très tôt puisqu'il a perdu sa maman à l'âge de 2 ans et son papa alors qu'il n'avait que 6 ans... Encore un dossier a chercher aux hospices hospitalières ? ou bien aura-t-il eu la chance d'avoir été pris en charge par un membre de sa famille ?

14 janvier 2013

De rebondissement en rebondissement...

 

marie def

 

Un peu de temps à tuer, les pensées vagabondent et soudain une petite voix qui vous dit "Et si entre 1860 et 1866 Marie avait eu d'autres enfants...".

 

Ni une ni deux, un petit tour, à tout hasard, dans l'état civil d'Abbeville... BINGO !!!!!

Le 4 mars 1864, un petit Edmond à vu le jour ; fils naturel de Marie Vincent, 28 ans, femme de chambre, née à Paris !

acte naissance Edmond

La surprise passée, je me dis que peut-être cet enfant est décédé bébé ou très jeune puisque nous n'avons pas trace de son abandon à Paris en même temps qu'Oscar et Marie Antoinette... mais je ne trouve pas trace de son décès à Abbeville entre sa naissance et mai 1866...

Nous supposons alors qu'Edmond a dû être abandonné dès sa naissance ou très peu de temps après. Ce qui pourrait expliquer qu'il ne porte qu'un seul prénom contrairement à ses frère et soeur, comme s'il lui avait été donné rapidement...pour la forme...

Il faudra que nous contactions à nouveau les archives d'Abbeville pour retrouver son éventuel  dossier de l'hospice. En attendant nous consultons Geneanet dans l'espoir de le trouver dans un arbre généalogique. Et nous avons de la chance ! Nous le repérons rapidement. Il y a peu d'informations le concernant mais nous apprenons qu'il a épousé le 16 mars 1895 à Sains-Richaumont (Aisne) Virginie Augustine DUCHENE née dans cette même ville en 1873. Il n'y a aucune mention de son décès ni d'éventuels décendants.

En démarrant ce blog, nous ne pensions pas que dans le titre "Oscar, Marie et les Autres...", "les Autres..." prendraient autant de sens...

13 janvier 2013

Détour par la case prison...

 

femme prison

 

Comme convenu, nous nous sommes rendues hier aux archives de Paris afin de consulter le registre d'admissions des enfants en dépôt.

Comme nous le supposions, Oscar avait une petite soeur Marie Antoinette VINCENT, née le 1er mars 1866 à Abbeville dans la Somme. Mais la grande surprise dans ce document réside dans le fait que nous apprenons que Oscar et Marie Antoinette ont été mis en dépôt à la demande de la Préfecture de Paris en raison de la détention de leur mère !

Dépot Oscar 1Dépôt Oscar 2

Dépot Marie Ant 1Dépôt Marie Ant 2

Notre visite aux archives a été très rapide mais instructives !

Nous savons maintenant où chercher l'acte de naissance ed Marie Antoinette, ce que nous faisons dès notre retour à la maison. Et lui aussi nous apprend un certain nombre de choses :

acte naissance marie antoinette - Copie

Nous avons maintenant le nom complet de la petite soeur d'Oscar : Marie-Antoinette Eudoxie VINCENT.

L'acte recadre l'année de naissance de notre AAGM à 1836/1837. Nous apprenons également qu'à cette époque elle était cuisinière, qu'entre 1861 et 1866 elle a quitté le Nord pour la Somme. Elle a accouché à l'hôpital des malades d'Abbeville. Est-ce normal ou bien a-t-elle été hospitalisée pour une maladie et enfanté en cet endroit dans ce laps de temps ? Nous connaissons également le nom de la sage-femme qui l'a sans doute accouchée, Rose MONNIER, puisque c'est elle qui a déclaré la naissance.

Nous pouvons supposer qu'enceinte ou suite à son accouchement Marie a été renvoyée de son poste puis est retournée sur Paris dans la foulée... sans travail dans la capitale avec deux enfants, on peut imaginer plusieurs scénarii qui l'ont malheureusement amenée à être arrêtée et mise en détention.

Nous allons maintenant devoir tenter de retrouver trace de l'admission de Marie dans l'une des prisons de Paris ou dans l'un des dépôts de mendicité.

Nous partirons également à la recherche de ce qu'est devenue Marie-Antoinette. Nous savons qu'elle n'a pas été envoyé à l'hospice de Valenciennes. Nous pouvons supposer que, étant née dans la Somme, elle a pu être envoyée aux hospices d'Abbeville ou Amiens... Un petit mail aux archives municipales de ces deux villes devraient nous permettre d'en savoir plus prochainement.

Que de rebondissements ces derniers jours !!! Une nouvelle porte s'ouvre avec l'existence de Marie-Antoinette dont personne n'avait jamais entendu parler dans la famille !

 

 

 

 

 

 

10 janvier 2013

Oscar : l'ombre d'une soeur ?

ombre

 

Encouragées par nos dernières découvertes, nous entreprenons rapidement la consultation en ligne des actes de décès parisiens des Marie VINCENT entre 1866 et 1902, sachant que la femme que nous recherchons serait née à Paris aux environs de 1835. Nous espérons, par cette démarche, réduire le champ des possibles et recouper avec les informations que nous trouverons peut-être dans le dossier d'Oscar  dans les archives des hospices de Paris.

Parmi les 350 actes de décès recensés et que nous épluchons un par un, trois pourraient correspondre sans toutefois qu'aucun d'entre eux ne réunisse avec exactitude les éléments qui nous sont connus.

1- Marie Léontine VINCENT :

  • décédée le 6 avril 1867 dans le 10ème arrondissement.
  • âgée de 30 ans (= naissance vers 1837), lieu de naissance non mentionné
  • célibataire, ouvrière en perles
  • ses parents sont décédés

2- Marie Louise VINCENT :

  • décédée le 23 novembre 1879 dans le 18ème arrondissement
  • âgée de 41 ans (=naissance vers 1838), née à Paris
  • épouse d'Alexandre Constant JONNEAUX (acte de mariage introuvable sur Paris), giletière
  • ses parents sont décédés

3- Marie Joséphine VINCENT :

  • décédée le 27 mai 1872 dans le 19ème arrondissement
  • âgée de 39 ans, née le 11mars 1872 à Etampes (seine et oise)
  • épouse de Jean Marie PIGNOL, passementière
  • ses parents sont décédés

A cette époque, les informations contenues dans les actes étaient moins figées et contrôlées qu'aujourd'hui...

 

Dans le même temps, nous projetons de nous rendre aux archives de Paris afin de consulter le dossier des hospices d'Oscar. Nous relevons le n° d'entrée au registre des enfants en dépôt et le n° d'entrée au registre des enfants assistés qui nous permettrons de passer commande à l'avance des documents que nous souhaitons consulter.

Et là, un détail troublant attire notre attention : sur chacun des deux registres, le numéro qui succède immédiatement à celui d'Oscar VINCENT est celui d'une petite fille nommée Marie Antoinette VINCENT !

Que le hasard ait voulu que deux enfants portant le même patronyme aient été mis en dépôt au même moment nous voulons bien l'admettre. Mais que cela se reproduise au moment de l'abandon officiel le mois suivant, nous ne pouvons croire à une coïncidence !

Nous en déduisons assez logiquement qu'Oscar avait probablement une soeur. Un scénario se dessine alors : Marie accouche pour la seconde fois d'un enfant naturel, une petite fille qu' elle appellera Marie Antoinette. Ce nouvel enfant ne fait qu'aggraver la situation précaire dans laquelle se trouve déjà Marie, qui se voit contrainte de confier ses deux enfants aux hospices de Paris.

Bien évidemment, il va nous falloir tenter de confirmer ce nouveau rebondissement.

Malheureusement, les archives de Paris nous informent que les dossiers d'Oscar et de Marie Antoinette sont manquants, mais que nous pourrons consulter le registre chronologique d'entrée où figurent les dates et lieux de naissance des enfants, ainsi que d'autres éléments qui peuvent s'avérer intéressantes. A suivre dès samedi prochain...

Oscar ayant été envoyé à l'Hospice de Valenciennes, nous nous disons que Marie Antoinette a peut-être pris le même chemin. Malheureusement, après une demande auprès des archives de la commune, il semble que ce ne soit pas le cas.

Nous effectuons également une recherche, parmi les actes parisiens de 1861 à 1866, des naissances de Marie Antoinette VINCENT. Nous n'en trouvons aucun qui corresponde. Nous notons seulement le naissance de :

  • Marie Octavie VINCENT née le 3 avril 1864, fille de Marie Anne L... VINCENT, piqueuse de bottines, âgée de 26 ans (=naissance vers 1837/1838) et de père non dénommé.

Mais Marie Antoinette a pu naître hors de Paris, dans un département limitrophe...

27 décembre 2012

Un aller-retour pour Paris !

 

Paris Val

 

Samedi 22 décembre, comme un cadeau de Noël un peu en avance, nous avons reçu la copie tant attendue du dossier des Hospices de Valenciennes d'Oscar VINCENT. Trois feuillets recto-verso, principalement des correspondances.

Nous passons un certain temps à lire, décripter, nous approprier ce qu'il contient... Et c'est la grosse surprise : Oscar n'a pas été abandonné à Valenciennes mais à Paris !!!

 

 doc3  doc 4

Nous rappelons qu'Oscar est né à Valenciennes le 23/12/1860, que sa mère, Marie VINCENT,  y était encore domiciliée en 1861 mais sans son fils. En 1866 Oscar a intégré les Hospices de Valenciennes. Nous le retrouvons en 1871 à Denain chez ses nourriciers : la Famille POT. Entre 1860 et 1866 nous ne savons absolument rien du parcours d'Oscar et après 1861 nous n'avons plus aucune trace de Marie.

Les documents que nous venons de recevoir réorientent complètement nos recherches. Il semble qu'entre 1862 et 1866 Marie soit retournée à Paris, sa ville natale, avec son fils. Peut-être a-t-elle tenté de reprendre contact avec sa famille... Peut-être espérait-elle trouver du travail plus facilement dans la capitale... Cela n'a pas été le cas...

Les documents nous apprennent que Marie a dû se résoudre à confier son enfant aux Hospices de Paris en mai 1866 en raison de son  "extrême indigence". Ainsi, Oscar a été admis à l'Hospice de Paris le 14 mai 1866, puis mis en nourrice à Saint Calais (Sarthe) le 23 juin de la même année. Il est ramené à l'Hospice le 2 octobre 1866 pour être dirigé vers l'Hospice de Valenciennes le 28 octobre suivant.

 

doc2    doc1

 

Les hospices parisiens étant surchargés, il n'était pas rare que les enfants soient envoyés en province. Oscar étant né à Valenciennes, nous pensons que l'administration a considéré "logique" de le renvoyer dans sa région natale...

 

Au regard de ces nouvelles, nous nous précipitons sur les registres d'admission des enfants en dépôt et des enfants assistés de l'Assistance Publique de Paris.  Ces registres sont consultables en ligne sur le site des archives du département. Nous y repérons l'admission d'un Oscar Gustave VINCENT en mai 1866 (N° d'entrée au registres des enfants en dépôt : 2154) et un Oscar Noël VINCENT en juin 1866 (N° d'entrée au registre des enfants assistés :16769). Il nous paraît probable que ces deux enfants soient une seule et même personne mais nous projetons de nous rendre aux archives de Paris afin de consulter les deux dossiers et trouver de nouveaux éléments.

Nous voici donc de retour à Paris où naît un nouvel espoir de trouver des informations sur Marie et peut-être un acte de décès, une sépulture ?

 

18 décembre 2012

Bonne Pioche !

sans-titre (2)

 

Nous ne pouvons résister plus longtemps à partager le résultat des recherches demandées aux archives municipales de Valenciennes !

Et oui, déjà !

Les archives de Valenciennes détiennent le dossier d'admission à l'Hospice Générale d'Oscar VINCENT !

Comme nous le suggérait Elise, Oscar n'a pas été confié à l'hospice dès sa naissance mais quelques années plus tard. Le 10 novembre 1866 très exactement.

Charmants et serviables comme à l'accoutumée, le service des archives va nous adresser une copie du dossier par courrier dans les jours à venir.

Nous espérons trouver quelques éléments nouveaux concernant Marie dans ce document. Une date de naissance ? Peut-être aurons nous les raisons qui l'ont amenée à confier son fils à l'institution. Nous n'osons espérer qu'il y ait la moindre information relative au père d'Oscar mais qui sait ?... Sans doute en saurons-nous d'avantage sur le parcours d'Oscar avant 1871...

L'impatience nous gagne...

 

16 décembre 2012

Une lueur d'espoir ?...

lueur 1

 

Il y a un certain temps, nous nous étions rendues aux archives municipales de Valenciennes afin de vérifier, entre autres, s'il existait un dossier ou des éléments concernant Oscar en tant qu'élève de l'hospice de Valenciennes. Nous avions en tête alors que notre arrière-grand-père avait été confié à cette institution dès sa naissance (ou dans les jours qui ont suivi). Cette idée à été confortée par le fait que nous avons retrouvé trace de sa mère, Marie, dans le dénombrement de Valenciennes de 1861 et que son fils ne vivait pas dans son foyer... Malheureusement nous n'avons pas trouvé trace de l'entrée d'Oscar à l'hospice ni fin 1860, ni en 1861... Inutile de rappeler que nous n'avons trouvé aucun dossier non plus...

Les archives hospitalières étant incomplètes, car en partie détruites, nous étions déçues mais pas plus étonnées que cela...

Hier, grâce à ce blog et à un nouveau message lancé sur le forum de généachtimi, un nouvel angle d'attaque nous a été soumis par Elise !

Forte de sa propre expérience, Elise nous suggère de considérer que, peut-être, Oscar n'a pas été immédiatement confié à l'hospice. Marie travaillait. On peut penser qu'elle avait la possibilité financière de confier Oscar à une nourrice, ce qui se faisait assez couramment à l'époque. Ce pourrait-être au bout de quelques années que, pour une raison ou une autre, Marie ne pouvant plus payer la nourrice et subvenir aux besoins de son enfant, elle l'aurait confié à l'hospice.

Ce nouveau point de vue réveille alors quelque chose en moi ! Au début de nos recherches, notre cousine Monique qui avait déjà longuement investigué sur le sujet, nous avait dit qu'à sa connaissance, Oscar avait été confié en nourrice et n'avait pas été abandonné. Monique nous avait également confié que, dans la famille, on racontait que Marie avait payé durant un certain temps et ensuite plus rien...

Au vu des éléments que ma soeur et moi avions alors trouvés, nous avions mis de côté les dires de notre cousine... peut-être à tort...

La suggestion d'Elise expliquerait les informations que détenait Monique !!!

Regonflées par ce nouvel espoir, nous avons adressé une demande de recherche de dossier, via bibliosesame, aux archives de Valenciennes sur la période 1861-1871. C'est dans le recensement de Denain de 1871 que nous notons pour la première fois le titre d'élève de l'hospice concernant Oscar. Avant cette date, nous ne savons strictement rien... Rendez-vous dans 2 ou 3 jours pour le résultat de la recherche !

MERCI ELISE !!!!!!!!!!

13 décembre 2012

Marie joue à cache-cache...

foin 1

 

Une bonne centaine d'heures à éplucher les listes nominatives des recensements 1901 et 1896 (lorsque 1901 était inexistant) du Pas de Calais !!!! Parmi toutes les communes du département, les recensements de près de 400 villes et villages ne sont malheureusement pas disponibles en ligne !!!

Résultat : rien, nada, que de chique... à peine un doute sur une ou deux femmes du nom de VINCENT, que nous sommes en train de vérifier...

Dernières tentatives pour tenter de retrouver Marie dans le Pas-de-Calais : envoyer un mail ou écrire aux 400 communes déficitaires des recensements pour solliciter une recherche d'actes de décès entre 1900 et 1912.

Pfff... c'est parfois décourageant tout ça...

Les seuls éléments qui nous ont fait penser que Marie VINCENT était peut-être décédée dans le Pas-de-Calais sont d'une part, la visite d'un notaire de Lens à Oscar en 1906, mandaté par une personne qui souhaitait rester anomyme. D'autre part ce mystérieux rendez-vous donné à Oscar dans un café, où finalement personne n'est entré en contact avec lui...

Mais ces indices sont bien maigres et de nouvelles interrogations surgissent:

- Même si Marie VINCENT avait fait appel à un notaire de Lens afin de proposer de l'argent à Oscar, cela veut-il obligatoirement dire qu'elle était domiciliée dans le coin ?

- Oscar vivait à côté de Lens. Si ce fameux notaire était entré en contact avec Oscar à l'occasion du décès de Marie, était-ce forcément un notaire qui devait officier dans le secteur où Marie était décédée ? Ou bien ce pouvait-il que ce notaire lensois agisse sur demande d'un autre notaire, plus éloigné géographiquement du lieu de vie d'Oscar, voire même à l'étranger ?...

Plus nous avançons, plus nous craignons que Marie ne soit partie loin ! Pourquoi pas carrément en Belgique ? Et là nos recherches déjà très compliquées et hasardeuses deviendraient quasiment sans espoir...

 

21 novembre 2012

Institutrice au XIXème Siècle ?

ecole fille 1

 

Voici 2 mois, nous sollicitions le site d'entraide "Le Fil d'Ariane" afin de trouver une trace de Marie VINCENT aux Archives Nationales, parmi les dossiers des enseignants de Paris.

Le résultat nous est parvenu il y a quelques jours et se résume en ces quatre lettres : R.I.E.N

Nous en arrivons à douter de la véracité de nos informations sur le sujet...

Cependant, l'idée nous traverse l'esprit qu'elle a pu enseigner ailleurs qu'à Paris...

Peut-être Marie avait-elle déjà quitté Paris lorsqu'elle est tombée enceinte... Et pourquoi pas ?...

 

En conclusion de quelques recherches effectuées, il semble qu'au XIXème siècle, les enseignants étaient formés dans les Ecoles Normales. la mixité n'étant pas de mise à l'époque, il y avaient, évidemment, des Ecoles Normales d'instituteurs et des Ecoles Normales d'Institutrices.

La formation des hommes ayant un train d'avance sur celle des femmes, il existait également ce que l'on appelait "les cours normaux pour filles", qui instruisaient de futures enseignantes à moindre coût pour les familles de ces jeunes femmes.

Il s'avère qu'avant 1872, il n'y avait pas encore d'Ecole Normale à Paris même. C'était l'Ecole Normale de Versailles qui officiait.

Après un cursus à l'Ecole Normale de Versailles, Marie aurait pu enseigner à Paris mais aussi dans une autre commune dépendante de cette établissement... Une petite recherche aux Archives Départementales des Yvelines (78) s'impose...

Une autre hypothèse nous est apparue. Marie a accouché à Valenciennes et a confié son enfant à l'hospice de cette même ville. Pourquoi si loin de Paris, si c'est bien en cet endroit qu'elle vivait ? Il y avait pourtant un hospice à Paris...

Il est aisé de deviner que, bannie par les siens, chassée, couverte de honte, elle a fui assez loin pour ne plus faire parler d'elle. Valenciennes offrait alors la distance nécessaire pour se faire oublier et pas trop loin pour pouvoir s'y rendre avec les moyens de l'époque...

Mais nous pouvons également émettre l'idée selon laquelle Marie était déjà dans le département du Nord (59) lorsqu'elle est tombée enceinte. Elle y était peut-être enseignante, en effet, et aurait été formée à l'Ecole Normale de Douai.

Un peu hasardeux, voire improbable comme scenario, mais, à l'occasion, il faudra vérifier... ne serait-ce que pour éliminer cette piste...

 

8 novembre 2012

Lorsqu'Oscar vivait chez la famille Pot...

abandon 

 

 

Comme mentionné dans le précédent message, nous avons pu confirmer, qu'en 1871, Oscar VINCENT habitait dans le foyer d'Alexandre POT au 26 rue Belle Vue à Denain (59).

Il y est arrivé entre 1867 et 1871. Nous ne pouvons être plus précises sur ce fait, à ce jour.

 

En 1871, le foyer d'Alexandre POT se composait de :

- Alexandre POT, mineur, 39 ans, né à Brillon (59)

- Virginie QUINCHON, se femme, 38 ans, française née à Horneux en Belgique de père français

- Rosalie POT, leur fille, 10 ans, née à Denain

- Julia POT, leur fille, 5 ans, née à Denain

- Juliette POT, leur fille, 8 mois, née à Denain

- Oscar Noël VINCENT, 12 ans, élève d'hospice, né à Valenciennes (59)

- Léon URBAIN, 8 ans, élève d'hospice, né à Valenciennes (après quelques recherches il s'avère que le premier prénom de Léon est en réalité Louis - Cf lien en bas de page)

 

En 1876, ce même foyer se compose de :

- Alexandre POT, mineur

- Virginie QUINCHON, sa femme (dans le recensement de cette année là elle st prénommée Eugénie mais il s'agit d'une erreur de retranscription)

- Rosalie POT

- Julia POT

- Juliette POT

- Toussaint POT, leur fils, 4 ans né à Denain

- Philomène POT, leur fille 18 mois, née à Denain

- Oscar Noël VINCENT, mineur, 16 ans

- Léon (Louis) URBAIN, mineur, 12 ans

 

Ces éléments correspondent tout à fait aux informations que nous avions relevées lors de nos recherches précédentes sur la famille POT (Cf. Petite investigations du côté d'une famille du nom de POT).

Nous ne savons si nous parviendrons un jour à reconstituer les 10 ou 11 premières années de la vie d'Oscar...

Avec ces trouvailles, nous jaillissent de nouvelles interrogations :

Comment vivait Oscar ? Comment était-il considéré dans cette famille ? Oscar était-il bien traité ? A quel âge est-il déscendu à la mine pour la première fois ? Quelle relation entretenait-il avec Louis Léon URBAIN, l'autre enfant assisté pris en charge par la famille POT ?

Quelle était la place des enfants abandonnés/assistés dans la société et à une époque où la place de l'enfant n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui ?

 

En marge de nos recherches, nous avons collecté quelques informations sur Léon URBAIN.

Nous les partageons avec vous !  Louis_L_on_URBAIN

24 octobre 2012

Merci Monique !

Image1

 

 

En généalogie, " ENTRAIDE" n'est pas un vain mot. Et quand ce sont des Ch'tis qui s'en mèlent, alors là c'est FABULEUX !

Grande adepte du site www.geneachtimi.com , je suggère hier de rédiger un message sur le forum destiné au département du Nord. Dans ce post, nous sollicitons une fois de plus, de l'aide. Nous souhaiterions qu'une personne, qui a l'occasion de se rendre aux archives de la ville de Denain, épluche pour nous les recensements de 1861 et 1876 pour tenter de retrouver le ou les lieux de vie de notre arrière grand père Oscar VINCENT. Oui, rien que ça...

Il faut rappeler que nous savons qu'Oscar était domicilié à Denain en 1880 et ce jusqu'à son mariage en 1886. Nous savons également qu'Oscar n'était déjà plus sur Valenciennes en 1861, un an après sa naissance.

Plusieurs personnes répondent gentiment à notre message, nous transmettant des informations qu'ils ont pu trouver sur les différents site d'archives ou de généalogie. Nous les remercions tous d'ores et déjà, ainsi que tous ceux qui nous ont adressé des messages, documents, commentaires, idées depuis la création de ce blog.

Parmi elles, Monique qui souligne que cette recherche est fastidieuse car Denain est une commune conséquente et les registres étendus. Dans la réponse que je lui adresse à mon tour, je rajoute un lien vers ce blog, car j'avais oublié de le faire dans le message initial. C'est alors que Monique me recontacte et m'annonce qu'elle a lu notre blog et que dès le lendemain elle contacterait les archives de Denain afin de pouvoir nous aider à avancer !!!

Comme promis, Monique a appelé les archives ce matin et a obtenu un rendez-vous pour le jour même. Elle a passé une très grosse partie de son après-midi à parcourir les recensements de la ville  : 1861, 1866, 1871, 1876,...

Pendant tout ce temps, nous avions peur qu'elle ne trouve rien, que nous lui ayions fait perdre son temps...

A 18h47, message de Monique...

Bonjour Valérie
Voila les renseignements que j'ai pu trouver en consultant les diffeéents registres de recensements
1861 : aucune trace
1866 : aucune trace
1871 : VINCENT Oscar agé de 12 ans élève d'hospice habitait au domicile de Alexandre POT au 26 rue Belle vue à Denain en même temps qu'un autre enfant agé de 8 ans, également élève d'Hospice, URBAIN Léon.
1876 : Oscar agé de 16 ans et Léon agé de 12 ans, les deux ados habitent chez les POT en qualité de mineurs
1881 :  pas de trace mais je pense qu'il devait être a l'armée. Pas de trace non plus de l'autre jeune
Je n'ai pas eu le temps de regarder le livre de recensement de 1886 (je ne pense pas que je l'aurais trouvé).
Par contre lorsqu'il s'est marié, il est mentionné qu'il residait à Denain, mais aussitôt après son mariage il habite Wallers où Oscar, son 1er enfant est né le 16/12/1886.
J'ai pris des photos des renseignements où Oscar Noel figure.
Nous ne savions comment remercier Monique de sa préciseuse aide ! Alors nous lui avons simplement dit "Merci infiniment" :-)
 
Même s'il nous reste un trou concernant les onze premières années d'Oscar, nous avons confirmation que notre arrière-grand-père a bien vécu chez une famille du nom de POT, comme cela se disait dans la famille. Cela veut dire, pour nous, que ce qui se racontait dans la famille est crédible ; sur cet aspect là mais peut-être aussi concernant d'autres pistes que nous avons.
Et puis, enfin, nous avons du nouveau... Cela faisait longtemps... Nous reprenons courage et sommes persuadées qu'un jour nous trouverons Marie !
 
 
 
 

 

 

23 octobre 2012

Besoin d'un petit coup de main...

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- Consulter le registre des comptes ouverts à la Caisse d'Epargne pour les élèves de l'hospice de Valenciennes - Référence dossier 1Q24 - nous cherchons un compte au nom d'Oscar Vincent

 

 

Merci infiniment à tous ceux qui pourront nous communiquer des informations, nous apporter leurs éclairages ou leur idées !

Dans les mois à venir, dès que nous aurons un peu de temps, nous nous rendrons aux Archives de Paris. Si vous avez besoin d'aide dans l'une de vos recherches, nous serons contentes, à notre tour, de pouvoir vous être utiles.

 

 

 

18 octobre 2012

Fouinons ensemble...

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Il y a un bon mois de cela, Prisca et moi avions relevé les mariages des Marie VINCENT dans le Pas de Calais.

Les actes de mariages n'étant pas disponibles en ligne sur le site des archives départementales, nous avons recoupé cette liste avec les recensements des villes concernées afin de consulter l'âge de ces femmes et, lorsque cela était possible, leur lieu de naissance.

Malheureusement nous n'avons trouvé trace que d'un petit nombre d'entre elles. Aucune ne correspond à la Marie VINCENT que nous recherchons. Cependant, cela nous a tout de même permis de procéder à quelques éliminations dans notre liste.

Nous avons également lancé des recherches sur Geneanet qui nous ont permis d'en exclure d'autres.

Mais il nous reste un certain nombre de Marie VINCENT dont nous n'avons aucune information.

Nous nous adressons maintenant à ceux d'entre vous qui ont l'occasion de se rendre régulièrement aux AD62. Peut-être, lors de vos recherches, pourriez vous jeter un oeil sur les actes de mariage de quelques uns des couples suivant et nous transmettre les dates et lieux de naissance des femmes ? Par avance, merci de votre aide !

 

A Amettes :

- DENEUFEGLISE Adolphe Hippolite & VINCENT Marie Noémie - 5 mai 1894

 

A Berck sur Mer :

- BAILLET Jacques Claude & VINCENT Marie Anne Jennie - 28 septembre 1868

- DUCROCQ Léon Alfred & VINCENT Marie Sidonie - 8 octobre 1874

- CLEMENT Emile Oswal & VINCENT X - 20 décembre 1881

- GRARE Laurent Augustin & VINCENT Augustine Marie - 9 février 1892

 

A Bethunes :

- LEROY Paulin & VINCENT Eleonore Marie Joseph - 21 septembre 1872

 

A Boulogne sur Mer :

- QUEVAL Edouard & VINCENT Madeleine Marie - 7 juin 1890

 

A Bucquoy :

- BERLAIRE Guislain Louis Joseph & VINCENT Juliette Marie - 15 avril 1891

 

A Calais :

- HAUTIER Gaston & VINCENT Elisa Marie - 5 février 1894

 

A Essars :

- DELANNOY Eugène Benjamin & VINCENT Joséphine Marie Joseph - 5 septembre 1865

 

A Helfaut : 

- HEBANT Eugène Joseph & VINCENT Maria Denise - 18 juin 1878

 

A Hendecourt Lès Ransart :

- MARQUANT Emile Louis & VINCENT Aline Marie - 23 avril 1887

 

A Hersin Coupigny :

- DERANCY Casimir jean Baptiste & VINCENT Marie - 18 août 1888

 

A Merlimont :

- PRUVOST Antoine François & VINCENT Marie Elizabeth Rosalie - 27 mars 1861

- TIGNY Augustin Jacques & VINCENT Marie Joséphine Catherine - 21 mars 1865

- TROUDE Jean François Michel & VINCENT Marie Anne Catherine - 29 décembre 1873

- LHOTELLIER Jean Louis Alphonse & VINCENT Marie Adèle - 10 février 1874

- WADOUX Jean Pierre Joseph & VINCENT Flore Marie Ephémie - 9 février 1886

- DAUBREGE François Edouard & VINCENT Marie hermine Ismérine - 8 juillet 1890

- ROUX dit LEROUX Achille François & VINCENT Maria Virginie Hermine - 3 juillet 1895

 

A Noeux-Les-Mines

- FOURMENT Désiré Joseph & VINCENT Marie Claire Adélaïde - 15 décembre 1877

 

A Noyelles-Les-vermelles :

- BAYART Louis Joseph & VINCENT Marie Louise - 28 septembre 1895

 

A Saint Omer :

- MEKERCKE François Alexandre Lucien & VINCENT Marie Héloîse Justine - 16 août 1869

- MEKERCKE Léopold François Jean Baptiste & VINCENT Marie Victorine - 4 août 1888

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